Appel à projets : Action Vivre Ensemble

Appel à projets : Action Vivre Ensemble

Chaque année, Action Vivre Ensemble soutient financièrement le travail de 80 à 100 associations, en Wallonie et à Bruxelles. Ce soutien prend la forme d’un appel à projets qui vise prioritairement des actions de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, qui favorisent la participation collective et renforcent la capacité d’action des personnes, la mobilisation collective. En 2022, Action Vivre Ensemble veillera également à répondre aussi aux besoins en lien avec la crise sanitaire que nous traversons. 

QUI PEUT ÊTRE CANDIDAT ?

Les associations soutenues :

travaillent avec des personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale (personnes qui ont des difficultés de logement, peu de formation, pas d’emploi ; jeunes en recherche de projets ; demandeurs d’asile ; personnes en situation de surendettement, qui viennent de sortir de prison ou qui ont des difficultés à lire et à écrire ; enfants et familles isolées ; etc.). 

– agissent pour que ces personnes se retrouvent, échangent et élaborent ensemble des projets de développement (de type social, culturel ou économique) pour construire un avenir meilleur. 

– agissent à Bruxelles et en Wallonie, que ce soit en milieu urbain ou rural. 

développent un nouveau projet renforçant la participation des personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale ou un nouveau secteur d’activité au sein de l’association, ou renforcent le travail qu’elle mène déjà, sans nécessairement développer un « nouveau » projet ou un « nouveau » secteur d’activité. 

QUELS CRITERES DE SELECTION ?

Action Vivre Ensemble appuie de façon prioritaire les associations qui :

  • favorisent en leur sein la création d’espaces de participation collective, qui visent à ce que les personnes aient leur mot à dire tant dans l’élaboration que la décision, l’exécution ou l’évaluation des projets ;
  • augmentent la capacité d’action des personnes sur leur milieu, leur environnement social (leur quartier, leur village, leur commune…) ;
  • invitent collectivement les personnes à comprendre le monde dans lequel elles vivent, à exprimer leur opinion, à manifester leurs droits, à interpeller les pouvoirs économiques et politiques.

Le souci d’ACTION VIVRE ENSEMBLE est aussi de veiller à renforcer son travail de sensibilisation et de récolte de fonds. Les critères ci-dessus sont donc adaptés en fonction des spécificités régionales (milieu urbain, milieu rural, représentation géographique…). 

Tous les documents et consignes sont disponibles sur https://vivre-ensemble.be/-vous-etes-une-association

Pour participer à l’appel à projet, vous devez faire parvenir par courriel et par papier votre dossier de demande avant le 31 mars, au bureau Action Vivre Ensemble de votre région (pour le Hainaut : Rue Joseph Lefèvre 59, 6030 Marchienne-au-Pont – charleroi@entraide.be).

Veuillez compléter :

  • Soit le « Formulaire P1 A » pour l’appel à projets annuels (pour un montant maximal de 5 000€)
  • Soit le « Formulaire P1 B » pour l’appel à projets triennaux (un montant maximal de 10 000€/an)

Le 1er salon de l’inclusion numérique à Charleroi aura lieu le 14 septembre

Le 1er salon de l’inclusion numérique à Charleroi aura lieu le 14 septembre

L’événement, prévu le 9 décembre 2021, avait dû être annulé pour raisons sanitaires. Il est reprogrammé au 14 septembre 2022. Ci-dessous le communiqué qui annonçait ce salon. Plus d’informations prochainement.

“Covid Safe Ticket, banque à distance, e-mails… nous sommes tous confrontés à la numérisation du monde qui nous entoure. Tout le monde n’est cependant pas égal face à cette réalité. Pas toujours facile d’appréhender les outils de demain : par crainte, par manque de connaissances ou manque d’accès à ces technologiques… les raisons peuvent êtres nombreuses ! Cela résulte d’une fracture numérique plus ou moins profonde.

Pour ne pas laisser ces personnes de côté – on parle quand même potentiellement de 80.000 Carolos ! -, la Ville de Charleroi lance son premier salon de l’inclusion numérique. Il aura lieu le 9 décembre prochain, de 9h30 à 16h30, à Charleroi Danse.

Au programme : de nombreux stands et plusieurs conférences pour accompagner la population dans la transition numérique globale, accélérée par la crise sanitaire. « Selon le dernier baromètre de la Fondation Roi Baudouin, près de 40 % de la population est en situation de vulnérabilité numérique », confie à La Nouvelle Gazette l’échevin carolorégien du Développement numérique Éric Goffart.

Si l’événement ne devait à la base pas voir le jour avant 2022, « les difficultés d’accès au numérique se sont accentuées en même temps que le basculement numérique a accéléré durant la crise. Ça favorise un décrochage social et on ne pouvait plus attendre. En tant qu’acteur public, qui participe aussi à cette fracture numérique avec le E-guichet par exemple, la Ville se doit d’accompagner ses citoyens. »

Le public cible du salon ? « Les personnes en situation de précarité numérique, peu importe leur âge, ou les associations qui travaillent à les aider, dans tout Charleroi métropole, précise Eric Goffart. On connaît tous quelqu’un qui ne sait pas utiliser une souris d’ordinateur, qui n’ose pas installer une application bancaire, qui n’a pas de smartphone… » Les objectifs sont simples, du moins sur papier : déstresser sur l’utilisation, accompagner, sécuriser les environnements numériques, etc.

Il y aura 6 tables rondes et 3 conférences qui aborderont comment partir à la rencontre des personnes concernées, comment les aider et comment elles peuvent demander de l’aide, comment se former aux métiers du numérique… Le tout en présence d’invités reconnus, de nombreuses associations et même d’artistes comme Mochélan. Entre vingt et trente stands et ateliers seront également tenus toute la journée par Bpost, TechnofuturTIC, ENEO, SOCIALware et bien d’autres acteurs de terrain. La Ville et le CPAS proposeront, eux, des aides relatives aux services en ligne : comment remplir sa déclaration fiscale, comment utiliser l’application « Itsme », etc.

Le salon sera entièrement gratuit. L’inscription aux conférences est nécessaire, via Eventbride ou par téléphone au 071/86.10.81 avant le 29 novembre. Le Covid Safe Ticket sera demandé, mais une aide préalable pourrait être mise en place pour l’installer d’ici là. Plus d’infos sur www.charleroi.be.

6e édition de l’appel à projets “Générations solidaires”

6e édition de l’appel à projets “Générations solidaires”

La 6e édition de Générations solidaires est lancée ! Votre association ou votre école développe une initiative citoyenne, solidaire, locale et impliquant des jeunes ? Participez à l’appel à projets de l’ASBL initiée par le groupe L’Avenir et tentez de remporter une visibilité ainsi qu’un prix financier. Dossier de candidature à remplir en ligne avant le 10 mars.

Qui peut participer ?

Les projets doivent être introduits par des collectifs de citoyens impliquant au moins un jeune de moins de 26 ans, des associations ou des organisations travaillant au niveau local et/ou régional (collectifs de citoyens, maison de jeunes, maison de repos, service d’aide aux personnes handicapées…), des écoles primaires, secondaires, de l’enseignement supérieur et/ou universitaire.

Pourquoi participer ? Il s’agit de valoriser des projets solidaires et de créer un répertoire d’initiatives inspirantes. Les 500 projets déjà en ligne sur le site de Générations solidaires permettent de puiser des idées et d’adapter les projets à la réalité locale de chacun. En outre, pour les collectifs de citoyens qui participent à cet appel à projets, valoriser le projet permet de le faire connaître, de lui donner de la crédibilité, parfois de débloquer des financements.

Quels types de projets solidaires ?

Il n’y a pas de « petit projet » ! Ne vous censurez pas ! Dans le cadre de la situation sanitaire et des contraintes qui vous sont imposées, faites preuve de créativité et appuyez-vous sur « l’existant ».

Quels prix ?

En mai, un jury indépendant sélectionnera 10 projets portés par des associations et 5 écoles. Une seconde sélection permettra de décerner les récompenses : le Prix Générations solidaires (10.000€), le Prix Coup de cœur (5.000€), le Prix Coup de pouce (5.000€) ainsi que 5 Prix écoles (500€).

Quelques exemples inspirants et détails pratiques sur le site de Générations solidaires.

Un nouveau régime pour le travail associatif est entré en vigueur ce 1er janvier

Un nouveau régime pour le travail associatif est entré en vigueur ce 1er janvier

Ce nouveau régime remplace celui, temporaire, approuvé l’été dernier par le gouvernement.
Concrètement, il est désormais possible de travailler 450 heures pour une association sportive et 300 heures pour une association socio-culturelle.

Ce régime de travail a vu le jour sous le gouvernement Michel et avait fait l’objet d’une vive contestation non seulement par les syndicats mais également dans le monde patronal. La majorité de l’époque invoquait alors la lutte contre le travail au noir pour toute une série d’activités dans le secteur sportif essentiellement (entraîneur, moniteur, etc.). Il était alors convenu d’autoriser un travail pouvant rapporter jusqu’à 6.000 euros par an, défiscalisés et sans cotisation sociale. La Cour constitutionnelle a annulé le dispositif qui a fait depuis lors l’objet d’aménagements temporaires.

Dans le nouveau régime, un nombre maximum d’heures est prévu. Le travailleur ne paiera que 10 % d’impôt des personnes physiques. Si les prestations sont combinées avec du travail étudiant, elles seront réduites à 190 heures.

Afin d’éviter de substituer un emploi classique à cette forme de travail, le régime ne pourra pas être appliqué si l’organisation et le travailleur concernés étaient liés par un contrat de travail ou une nomination statutaire pendant une période d’un an avant le début des prestations en tant que travailleur associatif.

Les associations bénéficieront d’une exemption concernant les documents sociaux de manière à leur simplifier la tâche. Le nombre d’heures prestées pourra être vérifié via une application. La législation sur le bien-être au travail et les accidents de travail seront d’application. Le salaire garanti en cas d’absence pour la maladie n’est en revanche pas applicable sauf si le secteur en convient autrement dans une convention collective de travail.

L’indemnité forfaitaire pour les volontaires dans le secteur des soins de santé, augmentée en 2022

L’indemnité forfaitaire pour les volontaires dans le secteur des soins de santé, augmentée en 2022

Sur proposition du ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke, le Conseil des ministres a approuvé un projet d’arrête royal qui vise à augmenter, pour 2022, le montant maximal de l’indemnité forfaitaire annuelle pour frais des volontaires travaillant dans le secteur des soins, y compris les centres de vaccination.

La campagne de vaccination a été prolongée jusqu’au printemps 2022 pour administrer une dose supplémentaire de vaccin à tous les citoyens qui ont déjà été entièrement vaccinés. Comme les centres de vaccination choisissent de s’appuyer sur les volontaires qui ont été impliqués depuis le début de cette campagne, ils seront sollicités plus que prévu initialement, cette année aussi. En outre, notre pays est actuellement confronté à une quatrième vague sévère de la pandémie. Le secteur des soins sera donc confronté à un surcroît de travail en 2022 également. Le déploiement de volontaires est et restera donc un outil important pour faire face à cette augmentation.

Vu que le secteur des soins et les centres de vaccination choisissent de s’appuyer sur les volontaires déjà occupés, qui sont formés et maîtrisent les processus mis en place, ceux-ci risquent d’atteindre aussi en 2022 rapidement le plafond annuel de défraiement fixé par la loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volontaires. Pour cette raison le montant maximal de l’indemnité forfaitaire annuelle pour frais en 2022 sera augmenté de 1.416,16 euros à 2.600,90 euros. Les volontaires qui perçoivent l’indemnité journalière maximale de 35,41 euros peuvent ainsi être actifs jusqu’à 74 jours au lieu de 40.

Covid-19 : nouvelle prolongation de la validité des chèques sport et culture

Covid-19 : nouvelle prolongation de la validité des chèques sport et culture

Le Conseil des ministres a décidé de prolonger une fois de plus la durée de validité des chèques sport et culture en raison de la pandémie de coronavirus.

Ces chèques, qui ont expiré le 30 septembre 2020 et dont la validité avait été prolongée jusqu’au 31 décembre 2020 puis jusqu’au 30 septembre 2021, sont désormais utilisables jusqu’au 30 septembre 2022.

Cette mesure a pour but de soutenir les secteurs culturels et sportifs qui ont été durement touchés par les mesures de lutte contre la pandémie.

Proximity : les lauréats de la deuxième saison de l’appel à projets

Proximity : les lauréats de la deuxième saison de l’appel à projets

L’année dernière, Proximity avait déjà apporté son aide à une série de projets portés par des acteurs locaux. Cette année, l’engouement et l’enthousiasme ont été plus grands encore.

Proximity est un appel à projets porté par la Ville de Charleroi, à l’initiative de son échevin de la Transition écologique, Xavier Desgain, en partenariat avec la fondation d’utilité publique « Be Planet » qui a pour vocation d’aider des projets citoyens en faveur de la transition écologique et de la protection du climat.

Comme l’annonce Télésambre, une vingtaine de projets ont été considérés comme admissibles. Un jury indépendant a sélectionné les lauréats qui se partageront l’enveloppe de plus de 60.000 euros accordés par la Ville de Charleroi. Des projets locaux, à échelle humaine, parfois innovants, mais surtout intéressants. Les cinq premiers lauréats, ci-dessous, recevront chacun la somme de 10.000 euros ; les trois autres, dont les ambitions étaient plus réduites, recevront exactement la somme qu’elles avaient demandée lors de leur candidature.

Les lauréats :

AID Soleilmont
Déjà lauréat l’année passée avec un projet de formation en  culture légumière et fruitière pour alimenter un circuit local de consommateurs (Notre Maison, centres d’insertion, Horeca), l’AID Soleilmont s’associe au MOC pour élargir la palette d’activités autour de son circuit court en organisant des animations (formations, ateliers thématiques…) axées sur l’alimentation saine, la souveraineté alimentaire, la transition écologique, sociale et économique.

Resto du cœur de Charleroi
On ne les présente plus : le resto s’est associé avec une start-up carolo, Waste-End, pour valoriser par bio méthanisation, les importants déchets ménagers, plus de 4 tonnes,  générés par leur production de repas pour les démunis. Ceux-ci, au lieu d’aller en décharge, seront transformés en bio gaz qui alimentera les cuisinières du resto ou en engrais naturel. Economie d’énergie, moins de CO produit, moins de déchets brûlés.

Terre@air
Terre@air est une association d’éducation à l’environnement dont le mode opératoire est la sensibilisation par l’émerveillement, un concept qui donne envie. Le projet a pour ambition de créer un sentier-Bio-divers-Cité en association avec Jumet.bio mais aussi l’Helha et la maison de l’alimentation durable. Le sentier sera didactique, avec des panneaux explicatifs, mais surtout ludique et captivant avec une ruchette, un abri à insecte, une mare, une miellerie participative, une balade aux fleurs et plantes. Un beau sujet de sortie pour les écoles, la famille.

C Fungi
C Fungi est une ASBL qui vise à relocaliser à Charleroi une production de champignons bio, destinés à un circuit court comprenant l’Horeca carolo et élevés dans le marc de café de récupération. Ici aussi, l’inventivité au service d’une revalorisation d’un produit considéré comme un déchet alors qu’il a encore beaucoup à offrir, et ce, dans une démarche d’insertion socio professionnelle de personnes éloignées de l’emploi. En prime : visites de la champignonnière, ateliers et kits de culture DIY.

Jardinelle 6001
L’ASBL de quartier marcinelloise a en projet Jardicycle, à savoir une collecte, en vélo cargo, des matières compostables produites dans le quartier et qui pourront alimenter le jardin partagé du quartier. Le projet vise évidemment à réduire la masse de déchets en décharge mais aussi à susciter une dynamique de quartier en permettant de tisser des liens et d’impliquer commerçants, restaurateurs, écoles et associations en donnant une impulsion bienvenue à l’économie circulaire. Le projet est de plus facilement réplicable, une qualité qui est déterminante dans ce genre d’appel à projets.

Imp-Act
Imp-Act passe par le prisme de la culture et du théâtre pour sensibiliser des publics différents aux enjeux environnementaux, il s’adresse en effet aux jeunes mais aussi aux adultes et aux familles et développe plusieurs approches : animations pédagogiques pour les maisons de jeunes ;  atelier récup’ et apprentissage (produits ménagers à réaliser soi-même, fabrication de jeux, bac à compost…) ; balade exploratoire « contée et ludique » en centre-ville, animation théâtrale en partenariat avec Chana.

Le jardin du Parc
Ce petit carré de verdure est situé entre le Parc Astrid et le palais de Justice. On fait difficilement plus central à Charleroi, et il vit sa vie de jardin partagé depuis cinq ans déjà mais ses responsables bénévoles souhaitent booster un peu son activité et lui permettre d’accueillir plus dignement ses usagers. Mais aussi, voire surtout, ils veulent organiser des animations de quartier (ateliers et fêtes de quartier, notamment pendant les Fêtes de la musique).

Régie des quartiers
La Régie des quartiers, implantée dans sept quartiers de logements sociaux de Charleroi, est une grosse structure au regard des autres, puisqu’elle compte 16 ETP. Ses actions sur le terrain en faveur de l’amélioration du cadre de vie sont quotidienne et ont amené à un constat : pour améliorer la propreté, les interventions techniques ne suffisent pas, il faut amener du fun, injecter de la fête. Deux axes d’action : des journées festives autour de l’environnement (avec stand, concours, quizz, jeux de parcours…) et collecte des encombrants valorisables.

Voici le reportage de Télésambre : Proximity : découvrez les lauréats de la deuxième saison de l’appel à projets – Télévision locale de Charleroi et sa région – Thuin – Chimay – Basse Sambre (telesambre.be)

Plan de relance à Charleroi : une aide pour 18 ASBL supplémentaires non-subventionnées

Plan de relance à Charleroi : une aide pour 18 ASBL supplémentaires non-subventionnées

La Nouvelle Gazette annonce la bonne nouvelle : 18 ASBL carolos, qui n’avaient pu compter sur la première vague d’aides au secteur associatif non-subventionné, recevront chacune un montant de 2.499 euros pour faire face aux difficultés, dans le cadre du Plan de relance Covid.

Avec les 28 ASBL précédemment aidées, ce sont donc 46 structures non-subventionnées qui ont pu bénéficier d’une aide, pour un montant total de 114.954 euros.

Lors de sa séance du 29 mars 2021, le Conseil communal avait approuvé la mesure du plan de relance Covid-19 de la Ville de Charleroi à destination du secteur associatif non-subventionné ainsi que le règlement relatif à l’octroi des subventions. Le montant consacré à cette mesure était plafonné à 250.000 € avec un montant de l’aide exceptionnelle plafonné à 2.499 € par ASBL. Cette aide exceptionnelle s’adressait aux ASBL valablement constituées conformément au Code des sociétés et associations et qui exercent leur action principalement sur le territoire de Charleroi. L’aide exceptionnelle vise à couvrir des frais de fonctionnement qui ne peuvent être pris en charge par l’ASBL, faute de trésorerie et qui sont essentiels à sa survie. En effet, durant cette période, de nombreuses ASBL n’avaient pu organiser des activités qui génèrent habituellement quelques recettes. En sa séance du 5 juillet 2021, le Conseil communal a approuvé l’octroi de subventions au secteur associatif non-subventionné pour un montant total de 69.972 €.

28 associations avaient à l’époque été retenues. Julie Patte, échevine de la Participation et des Quartiers, et la Maison Pour Associations (qui accompagnait la Ville dans la réception et l’analyse des dossiers), avaient dressé ce constat : de nombreuses associations, pourtant en difficulté suite à la crise financière, n’avaient pas pu bénéficier de ce soutien communal. D’où le second appel lancé en septembre avec un règlement assoupli qui, comme le premier, ne s’adressait qu’aux ASBL n’ayant bénéficié d’aucun subside public couvrant leurs frais de fonctionnement en 2021, ni d’une autre aide dans le cadre du Plan de relance communal face au Covid.

Après avoir réceptionné les différentes demandes d’aide exceptionnelle, la Ville de Charleroi, toujours assistée de la Maison Pour Associations, a procédé à l’analyse et à la sélection des candidatures. Sur 26 dossiers reçus, 18 dossiers répondaient aux conditions pour bénéficier du montant de l’aide exceptionnelle, qui restait plafonné à 2.499 €.

Voici la liste des associations qui en bénéficieront :

  • l’ASBL Dream Song
  • l’ASBL C-Prévu
  • l’ASBL Association de la Communauté des Travailleurs Italiens
  • l’ASBL Comité des Fêtes de Mont-sur-Marchienne
  • l’ASBL Le Monde Magique des Enfants
  • l’ASBL Les Vias du Sart
  • l’ASBL Sauv’idaire
  • l’ASBL Nos Amis de la Rue
  • l’ASBL L’Assemblée le Bon Samaritain
  • l’ASBL Pétanque l’Ernelle Monceau
  • l’ASBL Star d’un jour
  • l’ASBL Pardon de Marchienne
  • l’ASBL La Cabane de la Caillette
  • l’ASBL Ancienne Abbaye de Soleilmont
  • l’ASBL Orisha
  • l’ASBL Solidarité et Entraide à l’Envol
  • et l’ASBL Maison de Jeunes de Montignies.
Requapass : le colloque de clôture du programme avait lieu ce 25 novembre à la MPA

Requapass : le colloque de clôture du programme avait lieu ce 25 novembre à la MPA

REQUAPASS signifie REconnaissance et QUAlification des Parcours ASSociatifs. C’est un programme européen “Interreg” mené depuis 2018 par la Maison Pour Associations de Charleroi, en collaboration avec trois structures similaires des Haut-de-France : les Maisons des Associations de Tourcoing et Roubaix, et l’association Interphaz de Lille (pour plus de détails : www.requapass.eu, aussi accessible via l’onglet REQUAPASS sur la page accueil de ce site-ci.

Le programme se refermera le 31 décembre prochain. Cela signifie que le financement européen prendra fin, mais les outils et formations existent, les retours sont très positifs donc les quatre structures partenaires entendent bien les faire perdurer.

La journée s’est achevée comme elle avait commencé : par le mot de Caroline Davini, directrice de la MPA de Charleroi, et de son homologue de la MdA de Tourcoing (chef de file du projet), Denis Dhalluin. A ce jour, REQUAPASS, ce sont environ 90 formations qui ont touché plus ou moins 800 personnes. Des formations de trois types, destinées à trois publics bien déterminés :

  • Le parcours 1 (3 heures), “Découverte du milieu associatif transfrontalier”, s’adresse à des personnes a priori fort éloignées actuellement du marché de l’emploi : des personnes émargeant au CPAS, des lycéens, des personnes en stage de (ré)insertion à la FUNOC ou à l’Université Ouverte par exemple. L’idée : leur montrer qu’elles en savent bien plus qu’elle l’imaginant sur le monde associatif une fois ce concept redéfini, qu’elles sont entourées d’ASBL ou d’associations de fait, que souvent elles participent/aient ou bénéficient/ciaient des services d’associations, et qu’elles ont développé dans ce cadre de réelles compétences. Compétences à la fois utiles pour reprendre confiance en soi mais également recherchées par des employeurs.
  • Le parcours 2 (30 heures), “Certificat de Formation à la Gestion Associative Transfrontalier – CFGAT”, est une formation destinée aux porteurs de projets associatifs, qui vont se lancer ou sont déjà actifs. C’est une (re)mise à niveau à des cadres à la fois juridiques et financiers du secteur, de modèles de gestion et de gouvernance, d’environnement associatif et de motivation des bénévoles; et ce à travers 6 modules donnés sur cinq journées.
  • Le parcours 3 (3h30), “Bénévolat-volontariat, outils d’insertion/de réinsertion socio-professionnelle”. Cette dernière formation vise les professionnels de l’insertion socio-professionnelle. Le but est qu’ils s’approprient les 12 outils pédagogiques développés dans le cadre du parcours 1, mais aussi des outils numériques qui seront ceux de demain : cartes et badges de compétences. Une manière de formaliser des qualités, des savoir-êtres révélés/développés dans un cadre associatif, donc souvent bénévole, mais qui là aussi peuvent séduire un patron.

Des bénéficiaires de ces formations ou des structures y ayant adhéré, comme le Collectif Bilan-Orientation au CPAS de Charleroi, RiseSmart, le Centre Régional d’Intégration de Charleroi, Odile Dupont du Forem, ou encore les fondateurs de l’ASBL primée aux Mérites Associatifs “C-Prévu” (qui ont suivi le CFGAT), et bien sûr leurs pendants du nord de la France, ont expliqué ce qu’ils retenaient de ces formations et outils, en quoi ils leur ont semblé pertinents et le seront toujours après la fin du programme.

S’en est suivie une table ronde sur les badges numériques de compétences, réunissant Odile Dupont du Forem, Geneviève Rochez du CRIC, Alexandra Vitu d’ID6 et Chris Delepierre de Trezorium. L’occasion de constater que ces outils, déjà bien développés dans certaines régions de France mais encore quasi inconnus en Belgique, ont un bel avenir devant eux pour compléter le traditionnel CV (davantage centré sur les expériences professionnelles et diplômes), du moins si on en juge par les nombreuses questions du public. Oui, des bénévoles développent d’indéniables compétences, oui celles-ci sont aussi utiles sur le marché de l’emploi, et donc oui elles méritent d’être davantage valorisées.

Après la pause lunch, les participants ont pu (re)découvrir en ateliers les animations pédagogiques, les outils numériques mais aussi les résultats d’enquêtes franco-belges sur les compétences transversales et l’intérêt des recruteurs professionnels en la matière. La journée s’est conclue sur un temps de détente grâce à des comédiens et musiciens de la Ligue d’Impro.

Bref, une journée très riche en débats, échanges d’idées et de pratiques, réflexions. Oui, REQUAPASS s’achève doucement, mais sur des outils d’avenir !

Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole

Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole

Le Réseau Hospitalier Charleroi Métropole a été agréé par la Région Wallonne, et a été fondé sous forme d’ASBL. Ce réseau, réunissant le Grand Hôpital de Charleroi et la Clinique Notre-Dame de Grâce, se pose en partenaire santé privilégié des 500.000 habitants du Grand Charleroi et de la Botte du Hainaut. Aujourd’hui déjà, 60% des patients de ce bassin de soins s’orientent vers notre réseau. Reportage de Tésésambre. 

Pour Sylvie Brichard, Administratrice déléguée de la CNDG, et Gauthier Saelens, Directeur Général du GHdC, le partenariat entre les deux institutions sonne comme une évidence : « Nous avons le même ADN : nous travaillons ensemble pour offrir les meilleurs soins à nos patients. Avec les équipes, nous renforcerons les secteurs où nous sommes à la pointe, tout en continuant de développer notre offre de soins générale et de proximité. » 

Le Réseau Hospitalier Charleroi Métropole compte 7 sites hospitaliers ainsi que 27 sites de prélèvements ou de consultations de proximité et des structures associées (crèches et services de santé mentale). La localisation des centres de soins du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole garantit son accessibilité tant pour nos patients que pour les médecins généralistes. Les Docteurs Manfredi Ventura, Directeur Médical du GHdC, et Benjamin Kerzmann, Directeur Médical de la CNDG, précisent : « L’accessibilité ne se mesure pas uniquement à l’aune des kilomètres parcourus. L’accessibilité, c’est aussi offrir le meilleur des avancées médicales grâce à l’échange d’expertise entre spécialistes. »

Certains médecins du Réseau travaillent tant pour le GHdC que pour la CNDG. L’ensemble de nos spécialistes s’échangent leur expertise en continu et proposent aux patients les soins les plus adaptés à leur situation et l’accompagnement le plus personnalisé. Des médecins oncologues et hématologues provenant du GHdC collaborent avec l’équipe d’hémato-oncologie médicale de la CNDG. Ensemble, nos médecins cherchent en permanence les meilleures approches diagnostiques et thérapeutiques. Les deux institutions bénéficient par ailleurs d’un très large accès à des tests internationaux en développement, en association avec le service oncologique des Cliniques Universitaires Saint-Luc. Chaque année, le pôle cancer et maladies du sang du Réseau accompagne près de 7 patients sur 10 au sein du bassin carolo 

Les services de chirurgie de la CNDG et du GHdC se répartissent leur activité dans les domaines de la chirurgie thoracique, de la chirurgie vasculaire et de la phlébologie pour offrir le meilleur des deux institutions aux patients. Le GHdC et la CNDG ont également déjà développé de solides partenariats pour l’ophtalmologie, la cardiologie, les urgences, la dialyse, la médecine nucléaire et l’imagerie médicale… Que le patient souffre d’une infection bénigne ou d’un problème médical complexe, qu’il ait besoin d’une chirurgie spécialisée, de soins urgents, d’un suivi prénatal ou d’un bilan gériatrique, nos spécialistes envisagent le cas de chaque patient dans sa globalité, et lui proposent des soins de pointe. 

Comme le montrent les liens existants entre les deux institutions, le partenariat du GHdC et de la CNDG est une évidence. Offrir le meilleur de nos compétences pour veiller sur la santé des patients de la région de Charleroi a toujours été un moteur des deux institutions. La création du réseau signe l’enclenchement d’une vitesse supérieure dans ces collaborations et le développement de nouveaux partenariats. L’attention et les soins apportés aux patients ne sont possibles que grâce à des équipes expertes et engagées : ce sont 5.000 salariés et 860 indépendants qui sont sur le pont 7 jours/7 et 24 heures/24, au service de la population. 

Visionnez le reportage de Télésambre : Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole – Télévision locale de Charleroi et sa région – Thuin – Chimay – Basse Sambre (telesambre.be)